Le 112ème Tour de France s’élance ce samedi de Lille, avec trois premières étapes déjà passionnantes dans les Hauts-de-France. Mais, comme chaque année, ce sont les étapes de montagne qui suscitent le plus d’excitation. Cette année peut-être encore un peu plus, avec le retour sur le parcours de 4 cols historiques.
Luchon-Superbagnères (14ème étape)
Cela fait 36 ans que la montée vers la station de ma Haute-Garonne n’a pas vu les coureurs du Tour de France. Lors de la 14ème étape (Pau – Luchon-Superbagnères), les coureurs termineront par 12,4 km avec une pente à 7,3%. Au passage, les anciens auront une pensée pour Robert Millar, mythique grimpeur, dernier vainqueur ici, en 1989. Meilleur grimpeur du Tour de France en 1984, le champion écossais est devenue une femme après une transition de genre et s’appelle désormais Philippa York.
Mont Ventoux (16ème étape)
Avec la montée de l’Alpe-d’Huez, c’est sans doute le col le plus mythique du Tour de France (lire ici : Mont Ventoux, entre exploit et drames). Théâtre des plus beaux exploits (on se rappelle des victoires de Bobet, Merckx, Thévenet ou Virenque, et plus récemment de la performance de Wout van Aert (en 2021, l’ascension ne marquait pas l’arrivée). Cela fait 9 ans que l’arrivée d’une étape n’a pas eu lieu au Mont Ventoux, après 15,7 km de montée à 8,8 %.
Col du Glandon et Col de la Madeleine (18ème étape)
Col du Glandon et Col de la Madeleine : ces deux noms là aussi raisonnent légende du Tour de France. Dans la première des deux étapes alpestres, les coureurs se mettront en jambe dans le premier (21,7 km à 5,1%), avant d’aborder le mythe de la Madeleine (19,2 km à 7,9%). Deux cols qui font leur retour sur le Tour après respectivement 8 et 5 ans d’absences. Le pire, c’est que l’étape se terminera par l’interminable col de la Loze (arrivée à Courchevel), là-même où Tadej Pogacar avait été en grande difficulté il y a deux ans.