Si Ferrari déçoit à la mi-saison, en attendant des changements plus importants, Leclerc et Hamilton affichent une complicité exceptionnelle et qui rend service à l’équipe sur le long terme.
Une image résume parfois beaucoup de chose. La complicité entre Lewis Hamilton et Charles Leclerc n’est plus à prouver. Il suffit d’observer la longue attente avant le départ du Grand Prix de Belgique pour regarder les deux hommes discuter en toute tranquillité. Ce n’est pas tout, les deux pilotes ont un immense respect l’un envers l’autre et ont parfaitement saisie le travail d’équipe au service de Ferrari. il y a aussi la liaison faite par Frédéric Vasseur entre les deux hommes qu’il connaît parfaitement.
Et quand les rumeurs d’un départ du Français ont fait surface, les deux pilotes ont sauté sur l’occasion ; Même discours et une défense totale du travail de Vasseur à la tête de la Scuderia Ferrari. Parce que l’enjeu est de taille pour Hamilton qui a été convaincu par Vasseur. Le Britannique connaît parfaitement le Français pour avoir pris le risque de rejoindre Ferrari et travailler avec Leclerc.
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Hamilton voulait former un duo avec Leclerc
L’égo ne prend pas le dessus. L’individualisme des pilotes de la Scuderia n’a pas été le mâle dominant dans un paddock aussi célèbre. Leclerc et Hamilton forment un duo de grande qualité sur le plan technique, psychique et dans la bonne ambiance qu’il y a chez Ferrari. Bien que le dialogue entre les pilotes et leurs ingénieurs soit encore fragile. Cependant, le Britannique a longtemps lorgné depuis quelques années sur une association possible avec le Monégasque. Quand l’un était chez Mercedes et ‘lautre chez Ferrari, la relation était très saine.
Le septuple champion du monde a eu ce qu’il souhaitait derrière le volant le plus prisé au monde. Il savait que son aventure avec Mercedes prenait fin avec une certaine nostalgie et manque d’ambition. Seules deux écuries pouvaient s’offrir le scalp d’un pedigree aussi flamboyant. Red Bull d’un côté et Ferrari de l’autre. Malheureusement pour l’Autriche, deux numéros un dans un paddock ne rime pas forcément avec performance.
Et puis Hamilton a beaucoup plus de proximité avec Leclerc que l’on ne peut l’imaginer. En réalité, la négociation avec la Scuderia était la seule possible. Charles Leclerc le savait quand les rumeurs apparaissaient chez Ferrari. Il lui fallait un deuxième pilote qui soit bien plus fort que Carlos Sainz pour le pousser au-delà du confort. Alors qu’en Hamilton a sonné à la porte italienne, il n’y avait plus d’autre choix que d’accepter un britannique aux sept couronnes.
Leclerc dans un rôle de leader sportif, Hamilton dans celui de l’apprenti
Après 13 GP, le duo a plus que jamais les cartes en mains de la Scuderia y compris pour l’an prochain. Ferrari sait qu’elle ne peut pas lutter contre les McLaren. Il s’agit de garder des moyens de côté pour préparer le nouveau quinquennat qui arrive avec le règlement de la FIA. Surtout, que Ferrari verra d’ici deux ans, deux nouvelles écuries rejoindre la grille de départ de la F1. En attendant, c’est bien le Monégasque qui conserve de belles longueurs d’avance avec une troisième place au championnat à aller chercher.
Leclerc le sait, avec un Verstappen défaillant et une Red Bull en délicatesse, c’est le moment de marquer des points dans le deuxième championnat. Celui où toutes les autres écuries bataillent pour avoir la meilleure place au championnat. Charles Leclerc fait doucement son retard pour chiper la dernière place du podium à la concurrence. D’autant plus que le Monégasque entre dans une configuration qu’il apprécie mieux. Leclerc reste bien meilleur en deuxième partie de saison comme il l’a prouvé l’an dernier.