La Coupe du Monde des Clubs n’a pas apporté son lot d’émotions avec une saturation normale et logique des fans de football. Alors que le PSG a implosé logiquement contre Chelsea à cause de son banc. Les raisons sont nombreuses pour expliquer le manque de pétillant pour cette compétition fait pour l’argent et les grands clubs.
Qui a pris du plaisir devant les 32 équipes de la Coupe du Monde des Clubs ? C’est la question qui fait débat. En effet, 37000 personnes ont en moyenne assisté à une rencontre de la compétition de la FIFA. Un score finalement honorable pour un pays où le football n’est pas roi. Après une phase de groupes soporifique, les favoris ont globalement répondu au rendez-vous. Paris a eu le plus beau parcours avec le jeu le plus alléchant. Madrid, en reconstruction ne pouvait espérer mieux face au club de la capitale française.
Chelsea reste sans doute la surprise de cette compétition. Elle qui a éliminé Fluminese en demi-finale avant de terrasser le PSG en finale au bout d’une petite mi-temps. Quoique, les Blues sont en pleine dose d’adrénaline après avoir remporté la conférence League. il devient au passage le premier club a remporté les 3 coupes d’Europe organisée par l’UEFA. Les Blues sont d’ores et déjà qualifiés pour la prochaine Ligue des Champions et donc Coupe du Monde des Clubs. Tout comme le PSG qui va avoir en 2029, la même saison que celle de 2025.
Malgré de très beau taux de remplissage (le match Atletico PSG a attiré 80 000 spectateurs, record de la compétition) le PSG n’a pas réussi toutefois à sauver une compétition qui n’a pas suscité l’engouement des fans européens. L’ambiance dans les stades s’en est cruellement ressentie. Seuls les Sud américains ont mis de l’ambiance, à l’occasion des derbys entre clubs du Brésil notamment.
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Un milliard d’euros de dotation et des tribunes vides
Pour le reste, on est loin du succès annoncé. C’est une opération business qui n’a pas rapporté l’argent censé être dans les caisses de la FIFA. En interne, les opposant à Gianni Infantino n’hésitent pas à parler de « fiasco ». Si les billets ont eu du mal à trouver preneur, c’est avant tout à cause de la politique tarifaire de la FIFA. Elle s’est plantée dans les grandes largesses en pensant offrir une expérience premium à tous les supporters du monde. Avec un prix d’entrée à 3 chiffres, cela ne valait pas le coup pour les Américains touchés par la crise économique internationale.
Dans cette perpétuelle quête d’argent, la FIFA avait hissé le prix d’entrée pour les clubs à un niveau très élevé. Avec une dotation à partager d’un milliard d’euros, jamais une telle somme n’avait été atteinte. Elle le pouvait grâce à l’investissement massif de l’Arabie Saoudite sur DAZN pour préparer l’avenir avec le football.
Le manque d’entrain dans les tribunes s’explique en partie par un phénomène de vacances du football. Pour les fans, c’est l’occasion de couper du ballon rond pour quelques semaines avant de reprendre les matchs comme à son habitude. Et puis, très vite, très tôt il y a eu ce désamour pour la coupe du monde des clubs après une saison à rallonge avec toutes les compétitions. La compétition a eu du mal à démarrer et a provoqué de la lassitude dès le départ. Jamais un joueur de foot n’avait autant joué en si peu de temps. De quoi saturer les cervelles des supporters et des joueurs. C’est exactement ce qui est arrivé à Paris.
La Coupe du Monde des clubs, le plan contre l’UEFA
La FIFA est en guerre depuis plusieurs années contre l’UEFA. En fait, c’est Infantino qui a instauré le combat contre l’instance européenne. Il faut dire que l’ancien secrétaire général de l’UEFA a évincé Michel Platini, ancien secrétaire général de l’instance européenne de la course à la présidence de la FIFA. Depuis, il essaye coûte que coûte de mettre Ceferin et l’organisatrice de la Ligue des Champions à terre.
Il faut rappeler la SuperLeague qui avait valu une fronde des clubs européens les plus prestigieux sans pour autant avoir la froideur de la FIFA. L’instance mondiale rêvait de cette ligue fermée pour concurrencer la Ligue des Champions. Elle a osé franchir le pas avec cette coupe du monde des clubs dont les critères sont subjectifs et au bon vouloir de la FIFA.
En fait, cette coupe du monde des clubs avait pour but d’aspirer les joueurs et les clubs vers une compétition sur le même format que la coupe du monde. Mais, pour avoir le droit au plus grands noms, il fallait déjà piquer les champions d’Europe. Chose faite avec une grosse somme d’argent. Puisque chaque ticket d’entrée rapportait 50 millions d’euros.
À cela s’ajoute forcément les primes en cas de victoire et de passage à chaque étape des phases finales. Paris a empoché plus de 100 millions d’euros et le Real Madrid 74 millions. Un beau chiffre qui va encore faire grimper la recette des clubs tous les 4 ans. Sans oublier tout le merchandising. Paris a été le meilleur avec le Real sur ce dossier. Ainsi, les retombées sont immenses, une affaire de cash cette coupe du monde des clubs.
