L’Olympique Lyonnais vit un tournant de plus dans son histoire. Alors que l’actionnaire prêteur des Gones, Ares a déjà repris la main en coulisse pour son image et celle du septuple champion de France.
Tout le monde reste scotché à a la situation du club dans les jours à venir. L’Olympique Lyonnais est au centre de l’actualité sportive du foot depuis l’annonce de sa rétrogradation en Ligue 2. L’appel étant suspensif, Lyon devra quand même se remettre de cette histoire qui laissera des traces dans la confiance entre le club et les différentes entités.
Désormais, John Textor communique en solo et c’est le symbole d’une dissonance pour celui qui s’est mis en danger à titre individuel. Puisque l’OL n’avait pas emprunté de l’argent en son nom. C’est bien Eagle Hoding et donc Textor qui avait la main sur l’ensemble des prêts sans embarquer Lyon dans ce bourbier financier.
Maintenant, les Gones ont besoin de stabilité et de retrouver une vision sportive qui avait sa force dans les années 2000. Pour y parvenir, Ares a décidé de reprendre la main en mettant Textor dans les prochains jours sur le mode marche arrière. Le fond d’investissement n’a pas prêté de l’argent par hasard à Eagle. Il y avait aussi politiquement, le besoin de regarder la situation et de piloter le club en cas de déviance vers le bas. Et puis, Lyon a encore un actif de grande valeur, son stade.
Ares a besoin de stabiliser son image sur le sport
Ares avait besoin de rassurer tout son monde et mis Textor en face de ses responsabilités. Si le fond américain n’a pas bougé en novembre, il a désormais acté le fait qu’Eagle ne serait pas l’élément majeur pour pousser l’OL vers le succès. En coulisse, les téléphones ont chauffé avec le besoin de mettre le couvercle sur une situation qui n’a que trop duré. Textor avait 9 mois pour préparer ce passage, il a finalement pas obtenu gain de cause.
Il y a en plus deux salle deux ambiances à la sortie de l’audition. John Textor d’un côté, jovial comme à son habitude. Puis Gerlinger, l’ancien patron du Bayern sur le sportif et qui baissait la tête. Gerlinger comprenait que son club lyonnais allait descendre en Ligue 2 quelques minutes plus tard.
Désormais, Gerlinger gardait le contact avec le fond d’investissement tout comme un certain Laurent Prudhomme qui a gardé d’excellents contacts avec les Américains. Pas sûr qu’Ares ait bien compris ce que Textor prenait comme décisions depuis de nombreux mois.
Appuyer sur le bouton devenait désormais nécessaire pour le fond qui ne voyait plus d’autres options à satisfaire. Si bien que John Textor a communiqué à titre individuel et non, au nom de l’OL. Symbole d’un retrait officieusement qui se met en place. La suite, ne s’annonce pas encore ensoleillée mais il va bien falloir reconstruire en quelques semaines.
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Kang restait aux aguets au cas où, Gerlinger pour le sportif
Michèle Kang est toujours là. À vrai dire, elle a toujours été dans les petits papiers lyonnais depuis son arrivée. Et, aucune fausse note depuis la prise de pouvoir sur l’OL féminin. Mieux encore, son projet de structure est d’autant plus transparent qu’il avance étape par étape dans un calendrier encore plus serré. Et qu’importe la situation chez les hommes. Il y a bien des décisions qui ont donné quelques signes pour garantir une continuité à l’OL dans son ensemble.
Naturellement, Michèle Kang avait obtenu deux décisions majeures pour le développement de son projet après l’échec des négociations à Gerland. La propriétaire américaine avait négocié avec GL Events (selon RMC Sports) sans succès. Alors, il devenait évident que le Groupama Stadium serait son lieu de villégiature pour de bon. Un choix difficile à comprendre en premier lieu mais logique en somme. En l’occurrence, elle a obtenu facilement la location du Groupama Stadium pour le match des filles sur la saison.
Un choix qui permet deux résidents à plein temps. De fait, cela donnait beaucoup de richesse au projet de l’OL Lyonnes. Là où John Textor galérait avec la section masculine, les filles avançaient avec plus de clarté. Désormais, c’est bien la patronne des Lyonnes qui est en pôle pour arriver à la tête de l’OL. Avec son condisciple, Gerlinger qui devrait chapeauter le sportif et l’administratif tout en conservant l’équipe en place.
Un intérim sous forme de test pour les deux grands noms d’Ares qui a décidé de pousser en la faveur des deux personnes. Kang avait l’avantage de rassurer par sa capacité à piloter l’OL féminin. Attention tout de même, la réorganisation à Lyon ne fait peut être que commencer.
Un duo pour lancer la saison
Avec le plan de départ désormais finalisé au 30 juin, Lyon va s’appuyer sur ses deux têtes pour avoir une politique qui ne soit plus celle du doigt mouillé ou de l’instant. Redonner une direction sportive sur quelques mois à 3 ou 4 ans sera nécessaire. Tant l’OL a décliné depuis 10 ans sur tous les plans. Il faudra uine énergie collective pour accompagner toutes les ressources du club à se remettre de ce mois de juin 2025, 75 ans jour pour jour ou presque après la création du club. Lyon va devoir attaquer sa saison tout en étant dans l’attente du jugement de la DNCG.
Au club, et désormais de partout à Lyon et dans sa périphérie, il y aura un après été 2025. Bien que le sportif est à reconstruire, il y a toute la partie billetterie qu’il faut mettre en oeuvre. Lyon n’a pour le moment pas ouvert sa campagne d’abonnement. Alors que l’OM a fait le plein. Symbole que tout le monde attendait la décision de la DNCG.
Maintenant, le club recevra la notification de la DNCG sous peu de temps. Mais il aura 7 jours et puis quelques dizaine de jours pour préparer un nouvel oral à deux. Convaincre par le projet sera nécessaire et doter l’OL d’un budget solide plus qu’une obligation pour rester en Ligue 1.
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Crédit Photo : Olympique Lyonnais
