F1, Grand Prix de Belgique : comment la FIA a perdu la tête

Louis Oeuvrard

28/07/2025

Le Grand Prix de Belgique n’a rien donné de spectaculaire. La faute à une FIA défaillante de ne pas faire courir les pilotes sous la pluie. Un paramètre qui a grandement changé la course pour beaucoup de monoplace. Oscar Piastri a confirmé qu’il était un solide numéro un au championnat du monde.

Personne n’a compris la décision de la FIA de retarder le départ du Grand Prix de Belgique d’une heure et vingt minutes. Cela n’a pas mis à bout la patience des fans de la F1 pour lequel un GP vaut une certaine expérience. Jacques Villeneuve, le consultant Canal+ en sait quelque chose. Le champion du Monde 1997 a déploré la décision contraire de la FIA alors que les pneus maxi-pluie étaient disponibles.

Pour le consultant Canal+ cela a complètement déséquilibré les choix des monoplaces qui avaient vu juste. En effet, beaucoup étaient parties avec un aileron arrière chargé pour l’aérodynamique. Un paramètre qui est à double tranchant lorsque la piste devient sèche. Tout simplement, il fait un effet parachute dans les lignes droites. C’est pourquoi, Max Verstappen n’a jamais pu doubler Charles Leclerc même avec le DRS.

Une décision de course qui a également eu un impact sur le spectacle indéniablement. Car, mis à part la reprise de course, il n’y a jamais eu de suspense entre les différentes positions des pilotes. Celui qui a pris le plus de risques reste avant tout Lewis Hamilton. Le Britannique a parfaitement joué le coup en rentrant le premier au stand.

Hamilton sauve les meubles

Lewis Hamilton a encore quelques coups tactiques à montrer aux rookies. Le septuple champion du monde a su se mettre dans les meilleures dispositions pour faire la différence sur le premier arrêt aux stands. Il a été le leader au onzième tour à chnager de pneus et ainsi garantir une entrée dans les points. Grâce à cet arrêt; il a gagné 9 places et a pu mettre la pression jusqu’au bout pour intégrer le top 6. Rien n’y fait, il restera scotché à la 7ème place et entre dans les points. Un week-end qui se termine pour le mieux pour la Scuderia et qui garde sa troisième place au classement des constructeurs.

Son compère, Charles Leclerc a réussi à préserver sa troisième place jusqu’au bout et a parfaitement géré la pression mise par Verstappen. Le Monégasque confirme qu’il est le premier concurrent aux McLaren bien trop fortes sur les circuits rapides. En tout cas, Leclerc gagne à nouveau du terrain sur Verstappen et Russell qu’il a laissé dernière lui.

Le pilote de 27 ans garde dans un coin de sa tête la troisième place du classement des pilotes. Quant au classement des constructeurs, McLaren a déjà fait un grand pas vers le titre.

Piastri roi de Belgique, Norris roi de l’erreur

Il a eu sa revanche Oscar Piastri. Après Silverstone, il avait eu le malheur de subir une décision de course incompréhensible alors qu’il possédait 13 secondes d’avance. En Belgique, l’australien a remis les pendules au bon endroit face à son coéquipier, Lando Norris. Pour autant, il a surtout été un fin stratège pour le dépasser et gérer les pneus jusqu’au bout. Avec quasiment 8 secondes d’avance avant de le laisser revenir sur ses talons en toute fin de course.

Piastri a démontré sa fiabilité face à un Norris encore trop friable sur les virages stratégiques du Grand Prix de Belgique. Une aubaine pour l’Australien qui augmente son avance au championnat. Il récupère un intervalle de 14 points d’avance et se met à l’abri. Bien sûr, cette deuxième partie de saison va s’enchaîner avec les Grands Prix européens avant de partir pour les États-Unis et l’Asie.

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