Rien n’arrête Jacques Vendroux. A 77 ans, l’emblématique journaliste sportif vient de rempiler pour une saison sur Europe 1 et a été élu président du Variétés Club de France. Il a toujours des choses intéressantes à dire, ici notamment sur la Coupe du Monde des clubs.
Vous êtes reparti pour une année de plus sur Europe 1, vous ne vous arrêterez jamais ?
(Rires) Je n’y pense pas… En juin 2026, cela fera 60 ans de métier, puisque j’ai signé mon premier contrat à Radio France en 1966.
« Ce qui me motive ? La passion et le plaisir de travailler avec des gens exceptionnels »
Qu’est-ce qui vous motive, la passion ?
La passion et le plaisir que j’ai à travailler avec des gens exceptionnels. Il y a beaucoup de talent à Europe 1, des gens merveilleux qui ne se prennent pas au sérieux, c’est un énorme plaisir de continuer ici.
On vous verra encore sur CNEWS dans l’émission de Pascal Praud ?
Oui, c’est tout frais, il vient de me proposer de repartir pour une saison de plus. Rendez-vous le vendredi, vers 10h30, dans « l’heure des pros »…
« C’est l’occasion de voir des équipes qu’on n’a pas l’habitude de voir, ce sont des football différents. »
Dans votre actu, il y a aussi une grande nouveauté : après 55 ans au service du Variétés Club de France, vous êtes devenu président !
Oui, ils m’ont demandé… J’ai été élu. Je crois que c’est une façon de boucler la boucle. Ce qui est intéressant c’est qu’il y a beaucoup de nouvelles têtes au Comité Directeur. Robert Pires, Christian Karembeu, Yannick Noah…
Et déjà des gros rendez-vous…
On reprendra le 6 septembre avec un gros match, à la Salésienne, pour l’inauguration du Stade Juste Fontaine. En novembre, il y aura aussi un gros match à Béziers, au profit de l’association de Yannick Noah. Il y a des matchs toutes les semaines jusqu’au mois de juin 2026. Le Variétés est plus que jamais présent sur des gros évènements.
Le Variétés est en vacances, mais pas les joueurs qui disputent la Coupe du Monde des clubs… Cette compétition est très critiquée, vous, vous en pensez quoi ?
Moi, je regarde et j’aime plutôt bien ce que je vois. C’est l’occasion de voir des équipes qu’on n’a pas l’habitude de voir, ce sont des football différents. Ça change un peu de la Ligue des Champions, avec toujours un peu les mêmes équipes et beaucoup de tension autour des matchs.
« Sans argent, on ne peut pas construire de grosses équipes. Payer grassement des joueurs achetés très cher. Tout le monde en profite »
Là, on a l’impression que les clubs jouent sans pression…
C’est la fin de saison… Une compétition en plus, les clubs l’abordent avec ambition bien sûr, mais sans grande pression. C’est un plus.
Beaucoup critiquent la cadence des matchs pour les joueurs…
Peut-être, oui… Mais des vacances, ils auront le temps d’en avoir, qu’ils profitent plutôt. Il ne faut pas oublier que cette compétition rapporte beaucoup d’argent aux clubs. Et sans argent, on ne peut pas construire de grosses équipes. Payer grassement des joueurs achetés très cher. Au final, tout le monde en profite, c’est un cercle vicieux…
Revenons à Europe 1, la saison du Studio des Légendes se termine vendredi, pour reprendre le 29 août, vous avez des nouveautés à nous annoncer ?
Pas spécialement. Le format sera identique, même si on va essayer d’y apporter quelques améliorations. On va continuer à prendre beaucoup de plaisir et les auditeurs, de plus en plus nombreux, nous le rendent bien.
M. VENDROUX EST UNE GRANDE VOIX DU FOOTBALL COMME AUTREFOIS THIERRY ROLAND ET EUGENE SACOMANO. MERCI POUR CE BEL ENTRETIEN QUI M’A RAPPELÉ DE BEAUX SOUVENIRS FOOTBALISTIQUE. JE SUIS SUPPORTER DES VERTS DEPUIS 53 ANS !
En réponse à monsieur Lalonde : oui, c’est vrai, Jacques Vendroux et très apprécié des amateurs de ballon rond. Il devrait être un exemple à suivre pour tous les commentateurs d’aujourd’hui comme par exemple, ceux de RMC, qui ne pensent qu’au Buz et pas du tout à la pédagogie.