Ferrari et McLaren ont encore joué dans la même cour ou presque à l’issue du Grand Prix d’Autriche. En tout cas, c’est un quatuor qui semble se dessiner pour la lutte finales aux titres de champion du monde pilote et constructeurs. Un duo chez l’une comme chez l’autre équipe qui demandera bien plus que des étincelles à Silverstone. Charles Leclerc et Lewis Hamilton sont les premiers opposants au duo Norris-Piastri.
Charles Leclerc a bouclé un troisième podium sur ses 4 derniers Grand Prix. Il fait toujours mieux que son compère Lewis Hamilton toujours en rodage. Le Britannique ne fait pas de bruit mais s’installe progressivement au volant de sa Ferrari. En bon 4ème, il a protégé de loin la place de troisième de Leclerc. Ce qui coïncide avec une performance solide du Monégasque qui enchaîne les bonnes performances sur une voiture qui évolue bien. Comme l’an dernier, la Ferrari revient dans le jeu en étant cette fois-ci plus à l’aise comptablement parlant.
Parce que la Scuderia a apporté les modifications dont elle a le secret à la mi-saison. Sur un copié-collé de l’an dernier, elle a récidivé pour partir à la conquête du championnat constructeurs. Un titre qu’elle rêve de décrocher avec un duo qui ne bronche pas d’une lèvre depuis le début de la saison. Charles Leclerc est un leader pragmatique chez Ferrari qui laisse la place qu’il faut à Hamilton pour y amener son expérience.
La Scuderia avance à petits pas alors qu’il fut un temps où la menace de retrait de Frédéric Vasseur n’est restée qu’au stade de la rumeur. L’intéressé disait même : « il paraît que je dois aller chercher du boulot ».
Vasseur n’a même pas besoin de gérer Leclerc et Hamilton en course
Comme si le vieux sage accompagnait son héritier. Lewis Hamilton ne crève pas l’écran par sa performance. Le vieux Lion britannique de la F1 en a encore un peu sous la pédale. il est encore en course pour amener Ferrari vers le titre des écuries. Il fera tout son possible pour offrir aux rouges, un trophée qui les fuit depuis 17 ans.
Dans ce calme italien après un début de saison en mode pression, la Scuderia a retrouvé ce qui colle au caractère du Français. Sérénité, tranquillité et travail, c’est la méthode Vasseur depuis le début. Et il reste à parier que « Fred »arrivera à ses fins. C’est un pari depuis le début ce duo. Il n’a qu’un souhait, redonner à Ferrai ses lettres de noblesse et celle de son histoire.
Pour le directeur de course de la Scuderia, la vraie bascule sera en Angleterre. Et ça tombe bien, Lewis Hamilton sera chez lui pour prétendre à la victoire finale. face à une Red Bull sur le déclin, il va y avoir une bataille à deux. Entre McLaren et Ferrari, le duel va s’installer et pour de bon cette fois-ci.
En tout cas, en course, le duo Leclerc-Hamilton possède une gestion en parfaite symbiose. Les deux hommes composent en fonction du rythme de l’un et l’autre. une stratégie d’équipe qui a été facilité par l’arrivée de l’Anglais.
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Hamilton a tout à gagner avec Ferrari
Le Britannique va vivre une semaine spéciale avec les rouges. Il sera en tout cas le plus populaire lorsque la F1 va fouler le bitume de Silverstone. Son public sera bardé de rouge et blanc aux couleurs de la Scuderia Ferrari. Un changement de taille qui donnera à Lewis Hamilton toute la gratitude d’un public qui espère le voir triompher chez l’Italien.
Reste à connaître l’ambition du Britannique qui sera chez lui dans la grande messe du sport automobile de la F1. il faudra à la fois un pilote exceptionnel et un Charles Leclerc en protecteur si Hamilton devenait imbattable. La place symbolique d’un gagnant et d’une bascule de la F1 se trouve peut-être en Angleterre.
