La colère des supporters du Stade Rennais, qui ne veulent pas de Valentin Rongier, pourrait faire capoter le transfert.
A Rennes, l’arrivée de Valentin Rongier ne passe pas. Alors que le Marseillais a posé ses valises en Bretagne pour finaliser son transfert, en compagnie de Quentin Merlin, son passé de Nantais a ressurgi violemment (VOIR ICI).
Dans la foulée, les Ultras du Stade Rennais ont pondu un communiqué très hostile. « Nul besoin de rappeler aux supporters Rouge et Noir l’aversion affichée de ce joueur envers notre club. Entre ses piques enfantines sur les réseaux sociaux et ses déclarations dans les médias – dans lesquelles il affirmait ne « jamais pouvoir signer au Stade Rennais » car il représente son club ‘ennemi’ et jurait de ‘rester Nantais à jamais’ – Valentin Rongier n’a, à nos yeux, aucune légitimité pour porter nos couleurs. »
Mais l’ancien capitaine du FC Nantes n’est pas le seul visé. Le club aussi en prend pour son grade. « Au-delà du joueur, c’est la direction du club que nous pointons du doigt. Comment ne pas souligner l’hypocrisie flagrante de ceux qui, il y a quelques semaines encore, organisaient un week-end autour de « l’identité Rouge et Noir »… pour aujourd’hui envisager l’arrivée d’un joueur qui incarne tout le contraire ? » Écrit le communiqué. « En matière d’identité, de cohérence et de respect du peuple Rouge et Noir, nous attendons mieux. Ce recrutement serait pour nous un affront s’il aboutit et nous ne pourrons l’accepter. »
En 2017, les supporters stéphanois font capoter le prêt d’Anthony Munier (ex OL)
Face à cette colère légitime, les dirigeants du Stade Rennais sont restés très discrets. Mais en interne, certains pensent que la venue du Marseillais peut encore capoter. Le cas Anthony Mounier faisant jurisprudence. C’était en janvier 2017. Annoncé en provenance de Bologne sous la forme d’un prêt pour terminer la saison à Saint-Etienne, le joueur formé à Lyon et passé par Nice s’était heurté à l’hostilité des supporters, qui avaient fait capoter le transfert. Comme Valentin Rongier, l’attaquant avait eu des mots très durs envers les Stéphanois. « Les Verts, on les bais… » avait-il lâché après une victoire de Nice dans le Chaudron. Autre cas symbolique : celui de Fabrice Fiorèse. Pas le bienvenu à Marseille, l’ancien joueur du PSG n’a jamais réussi à s’épanouir dans le sud.
