Au premier tour de la compétition, on trouvait des amateurs australiens, le RB Salzbourg et l’Atletico de Madrid, mais pas le Barça, Liverpool, Naples et Arsenal. La raison est simple.
Alors que la phase de groupes est terminée et que l’on connait le programme des huitièmes de finale, on a été rassurés sur l’attrait de la compétition, même si on regrette la présence de certaines grosses équipes européennes, comme le Barça, Liverpool, Naples ou Arsenal, qui avaient largement leur place aux Etats-Unis. Notamment quand on voit le niveau affligeant de certaines équipes, comme l’Atletico de Madrid. L’occasion de faire une petite mise au point sur le plateau présent à cette Coupe du Monde des clubs. A commencer par le contingent européen.
Les 12 clubs « européens » de l’épreuve sont invités par la FIFA en fonction de leur classement UEFA lors des saisons 2020/2021 à 2023/2024, soit les quatre dernières saisons avant celle en cours (au passage, la présence du PSG n’a donc rien à voir avec sa victoire en Ligue des Champions cette saison). Une période qui n’a pas été la meilleure pour les Catalans, qui ont récolté 61 points. Mais ce faible total, pour un grand d’Europe (Manchester City, premier au classement, en a plus du double), permet quand même au Barça de pointer à la… 12ème place. Sauf qu’un point de règlement écarte le champion d’Espagne de la compétition : au maximum, deux clubs par nation peuvent participer à la Coupe du Monde. Le Real Madrid (119 points) et l’Atletico (67 points) prennent ces deux places au détriment de l’équipe de Lamine Yamal.
Liverpool, 8ème au classement et absent de la Coupe du Monde des Clubs
Il y a pire encore : Liverpool, classé 8ème, est devancé par Manchester City (1er) et Chelsea (5ème, avec 79 points, grâce à sa victoire Ligue des Champions en 2021). Le RB Leipzig (11ème) est évincé en raison de la présence du Bayern Munich (3ème) et de Dortmund (6ème). C’est pour cela que l’on retrouve des clubs comme Benfica (13ème) et la Juventus (14ème) au rendez-vous américain. Et, plus incroyable encore, la meilleure équipe autrichienne, le RB Salzbourg, malgré sa… 18ème place.
Enfin, en ce qui concerne la présence de clubs comme l’Inter Miami, l’ES Tunis, les Africains de Mamelodi Sundowns ou encore Auckland City (Australie), qui n’entreraient pas dans le top 20 européens, ils bénéficient de leurs bons résultats dans leurs confédérations…
On notera que les critères ne sont pas tous les mêmes en Amérique du Sud, puisque 4 clubs brésiliens sont en lice. Ils sont d’ailleurs tous qualifiés pour les 8èmes de finale, avec même l’assurance d’en retrouver au moins un en quart de finale, puisque Palmeiras et Botafogo s’affrontent samedi en 8ème de finale. Les bons résultats des clubs brésiliens s’expliquent notamment par le fait qu’ils sont dans le temps fort de leur saison, étalée sur l’année civile.
