Il aura suffit d’une défaite en finale de la Coupe du Monde des clubs, au terme d’une saison exceptionnelle, pour semer le doute sur l’effectif du PSG.
Alors que les clubs anglais dépensent des centaines de millions d’euros pour se renforcer et reconquérir la Ligue des Champions, le PSG n’a toujours pas sorti le carnet de chèque pour son mercato. A ce jour, seul le jeune gardien de but de la Roma, Renato Marin, a rejoint le club, gratuitement…
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Alors les médias s’affolent et déteignent sur les supporters. « Le PSG a besoin de renforts » entend-on. Raison essentielle : son banc est trop faible. Et si cette réflexion n’était qu’un fantasme pour nous amener à ce que l’on pourrait appeler de la « surconsommation » ? Cette saison, le PSG a joué près de 70 matchs et à quel moment le banc est apparu si faible ? En finale de la Coupe du monde des clubs, alors que Chelsea a joué le match parfait ? En finale de la Ligue des Champions, quand Paris a étrillé l’Inter, personne n’a remis en question le banc du PSG. Bien sûr, si Vitinha, Dembélé et Pacho venaient à se blesser en même temps, cela pourrait poser problème. Mais c’est la même chose pour Liverpool sans Salah, van Dijk et Alison, Arsenal sans Saka, Saliba et Rice, City sans Haaland, Foden et Gvardiol…, etc…
Retour en arrière, quand les footix disaient que c’était le PSG « le plus faible sous QSI »
Ceux qui réclament à corps et à cris des renforts en urgence, sont les mêmes que ceux qui disaient, l’automne dernier encore, que ce PSG était « le plus faible sous QSI », avec une telle certitude qu’elle en devenait communicative. S’il y a peut-être une urgence, c’est de se renforcer en défense centrale, pour anticiper sur un départ de Marquinhos. Même s’il faut rappeler que Thiago Silva a été poussé vers la sortie trop tôt. Rappelons que Marquinhos n’a « que » 31 ans, et qu’il vient de réussir l’une des meilleures saisons de sa carrière.
La question n’est pas de savoir ce que ferait le PSG en cas de blessure de ces meilleurs joueurs, mais comment il peut les remplacer ponctuellement en cas d’absence sur un match ou deux. La saison 2024/2025 a prouvé que ce n’était pas un problème si gênant. Pour rappel, Marquinhos était suspendu lors du match aller contre Aston Villa et a été très bien remplacé par Lucas Beraldo (résultat 3-1). On se rappelle aussi que le capitaine parisien avait dû quitter l’équipe au moment le plus chaud de la campagne européenne : en prolongation à Anfield face à Liverpool. Là encore, Lucas Beraldo l’avait parfaitement remplacé. Certes, depuis, le jeune brésilien a failli en finale de la Coupe du Monde des clubs, mais il n’est pas à jeter pour autant. Et surtout, il ne sera pas évident de trouver un remplaçant beaucoup plus fort. Il ne faut pas oublier non plus Lucas Hernandez, malgré une dernière saison difficile. Le champion du monde 2018 revenait d’une grave blessure au genou ayant entraîné 6 mois d’absence. Cette saison sera celle du renouveau pour lui.
Alors bien sûr, on peut toujours s’améliorer, mais pour le PSG, la marge de manoeuvre reste très étroite. Zaïre-Emery, Ramos, Barcola, L. Hernandez, Beraldo… Ces joueurs sont tous internationaux.
Quand on écoute certains médias et que l’on s’attarde trop sur les réseaux sociaux, on a l’impression d’être revenu un an en arrière, quand le projet parisien était décrié, que beaucoup d’observateurs ne croyaient pas en Luis Enrique. L’histoire n’a-t-elle pas servi de leçon ?
